Publié le : 02 juin 20214 mins de lecture
Les véhicules sont équipés de plusieurs systèmes de freinage principalement contrôlés par le conducteur. Ces derniers sont aussi complémentés par une assistance de freinage passive avec le frein à moteur, et de nombreuses entreprises commencent à introduire de nouvelles aides à la conduite pour réduire les risques d’accident. Parmi ces nouveautés, le freinage automatique d’urgence permet notamment au véhicule de freiner sans l’intervention de l’automobiliste.
Une assistance à la vigilance
Le freinage d’urgence autonome, freinage automatique d’urgence ou Automated emergency braking (AEB) est un système d’assistance active capable d’effectuer un freinage spontané. Ce concept vise en effet à renforcer la sécurité routière en devenant une aide à la vigilance des conducteurs. L’AEB est basé sur l’anticipation pour activer le ralentissement automatique, et celui-ci peut donc détecter une situation d’urgence afin d’éviter les collisions ou réduire leur impact.
Le fonctionnement du freinage autonome d’urgence
Semblable à tous les systèmes d’assistance au volant, le freinage automatique s’active en articulant de nombreuses pièces mécaniques de la voiture différemment. Celui-ci requiert en outre la présence de radars et lasers sur le véhicule dans le but de calculer sa trajectoire ainsi que sa vitesse. Le système autonome pourra alors déterminer la probabilité de collision avec un obstacle en face de la voiture, et commencera premièrement par notifier le conducteur. Dans le cas où le conducteur ne ralentirait pas ou la détection du système est tardive, le véhicule peut enclencher automatiquement le système de freinage.
L’AEB peut être particulièrement utile dans les zones urbaines où le risque de rencontrer un obstacle aléatoire est important. Par exemple, les piétons et les cyclistes peuvent surprendre les conducteurs et provoquer un accident si le conducteur manque d’attention.
Un concept devenant obligatoire
La généralisation et la standardisation de l’AEB par les instances internationales peuvent contribuer à réduire le nombre d’accidents sur la route. Toutefois, le concept devra être testé en situation réelle sur une longue période de temps avant de recevoir des améliorations significatives. Dans ce cas, les constructeurs ne seront alors pas encore obligés d’équiper leur véhicule avec la première version de l’AEB. Certains véhicules comme les camionnettes ou ceux dédiés aux transports de personnes seront tout de même règlementés pour être équipés du freinage autonome par défaut.
Le freinage d’urgence autonome sera par ailleurs une option d’aide à la conduite au même titre que le frein ABS ou l’Assistance au freinage d’urgence (AFU). Ce dernier accentue significativement la puissance de freinage si le conducteur appuie brusquement sur la pédale de frein, ce qui lui permettra ainsi de fonctionner en synergie avec l’AEB.